L’affaire est prise très au sérieux. Au point que l’ambassade de France s’est impliquée au travers d’un communiqué intitulé: "Message de sécurité : Clinique Ambroise Paré".
En effet, la clinique annonce la suspension momentanée «de ses activités afin de mener une enquête épidémiologique au sein de ses services». La raison: l’identification, le vendredi 10 octobre 2014, du premier cas de la maladie liée au virus Ebola dans cet établissement hospitalier.
Fréquentée par de nombreux ressortissants de l’Hexagone, l’ambassade de ce pays a vite fait de produire un document d’information à leur adresse, qu’«En raison d’un cas d’Ebola identifié le vendredi 10 octobre à la Clinique Ambroise Paré de Conakry, cet établissement a décidé de suspendre temporairement l’ensemble de ses activités afin de mener une enquête épidémiologique au sein de ses services».
Un service minimum est toutefois instauré par l’établissement afin de «continuer à assurer les activités d’urgence en prenant des mesures de sécurité renforcées requises à cette fin».
La représentation diplomatique informe également, qu’en attendant le «rétablissement des différents services de la Clinique Ambroise Paré», ceux des compatriotes qui se verront dans «une situation d’urgence, devront préalablement contacter le Centre médico-social de l’ambassade de France (656. 44. 87. 45 pendant les heures ouvrables) ou le PCS de l’ambassade (631. 35. 42. 10 en dehors des heures de service)».
Il est à noter que cette clinique tient aussi sa célébrité, du fait d’avoir accueilli, pendant quelques jours, l’ancien Président général Lansana Conté pendant sa maladie.
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