Les parties prenantes malgaches dans la crise politique actuelle ont décidé de reprendre le dialogue pour mettre fin à leur longue lutte pour le pouvoir dans la grande île de l'océan Indien, a annoncé jeudi un haut responsable de l'église catholique.
Le président de la Haute Autorité de Transition Andry Rajoelina et ses prédécesseurs, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ont été convaincus de revenir à la table des négociations visant à trouver une solution pacifique à la crise, qui a commencé en décembre dernier, a déclaré Félix Ramananarivo, un évêque catholique, lors d'une conférence de presse. Ramananarivo a dit qu'il a rencontré tous les décideurs des quatre camps politiques, chacun dirigé par les quatre grands, ainsi que les dirigeants des forces armées, et qu'il va parler avec des dirigeants d'autres groupes, dont ceux des sociétés civiles. Refusant de divulguer la date ou le lieu de la médiation, le dirigeant de l'église a déclaré que les politiciens sont convaincus que le dialogue et le respect mutuel est nécessaire pour le bénéfice de tous à Madagascar. « Il est évident que le pays est actuellement en difficulté, mais les Malgaches doivent changer ce défi en une opportunité pour corriger les erreurs », a affirmé, Ramananarivo, 75 ans. Le chef religieu influent a exhorté les politiciens à chercher des solutions basées sur la charte de transition et d'autres accords connexes, signés par Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy après leur premier face-à-face à Maputo, au Mozambique, le 9 août. Les quatre dirigeants politiques ont également accepté de partager le pouvoir pendant une transition de 15 mois, suivie d'une élection nationale en octobre 2010. - Xinhua