Le Général Siaka Toumany Sangaré, le nouveau Président de la Céni (Commission électorale nationale indépendante), a annoncé qu’il “ apparaît clairement pour tous que l’échéance du dimanche n’est pas tenable, à cause de toutes les contraintes, notamment celles liées aux derniers dysfonctionnements enregistrés dans la marche de la Céni. ” C’est devant les diplomates accrédités en Guinée et les représentants des organisations non gouvernementales (ONG) internationales qu’il a fait cette annonce vendredi 22 octobre.
Après avoir rappelé que le temps est son principal défi, ce qui justifie le début de ces consultations dès le lendemain de sa nomination, le Général Sangaré a cherché a avoir plus de temps pour “ continuer de procéder à un état des lieux, afin de donner une date raisonnable et réalisable qui sera fixée dans les semaines ou dans les heures à venir, ” a-t-il précisé.
En annonçant cet énième report de la date du second tour, le nouveau président de la Céni a ainsi rallier les avis des observateurs qui pensent que pour pouvoir organiser une élection apaisée dont les résultats seront acceptés par les deux partis, il faudrait un peu plus de temps que prévu.
S’agissant de la fixation de la date qui se fait attendre encore, M. Ibrahima Fall, co-président du Groupe international de contact sur la Guinée, au sortir de la conférence du nouveau président de la Céni hier vendredi 22 octobre a réagi au micro d’AfricaLog: “ Nous ne parlons pas de la Côte d’Ivoire, mais de la Guinée. On parle des urgences qu’il ya pour organiser ces élections, il n’y a pas lieu de faire de la diversion avec des élections qui s’organisent ailleurs. Le plus tôt sera le mieux ici.”
Selon vous combien de temps faudra-t-il encore aux Guinéens pour connaître cette date ? M. “ Suivez la télévision nationale, vous saurez exactement, dans quelques heures, la date précise, ” a dit M. Fall. Ce samedi 23 octobre, la nouvelle date du second tour est toujours attendue. – AfricaLog.com