Le 6 octobre dernier, Moussa Sidimé âgé de 71 ans aurait alerté les secours pour dire que sa fille Nouténé, 13 ans gisait inconsciente sur le plancher de son appartement, le nez en sang. Selon la police de Longueuil (Canada), il aurait indiqué avoir giflé sa fille après une mésentente sur une tâche ménagère.
L'adolescente a immédiatement été transportée à l'Hôpital de Montréal pour enfants, où elle est morte trois jours plus tard. La Couronne a alors accusé Moussa Sidimé de voies de fait graves.
Nouténé , surnommée Téné est morte des suites d'un oedème cérébral, jumelée à une hémorragie aux poumons et à la rétine.
Le juge Denis Bouchard a consenti à la remise en liberté le 25 octobre, disant ne pas craindre de récidive de cet homme sans antécédent judiciaire.
Deux fils de M. Sidimé sont venus témoigner du passé sans tache de leur père, un homme exemplaire à tous points de vue à leur avis. Son épouse a dit de même, parlant de l'accusé comme d'un homme doux et aimant.
M.Sidimé habitera dans l'immédiat chez son neveu, père de cinq enfants, qui a versé une caution de $2000. M Sidimé ne devra pas se trouver seul en présence de mineurs.
L'ex-président de l'association des Guinéens au Canada a ajouté $3000 en garantie.
Moussa Sidimé aurait enseigné à l'Université Laval en plus de travailler comme architecte à des projets d'infrastructures en Afrique du Nord et à la Banque africaine de développement, selon sa famille. – AfricaLog avec agence