Le commandant Claude Pivi, l’officier de l'armée guinéenne qui en Janvier 2010, avait ordonné une «mission d’Etat » à Ouagadougou pour ramener le capitaine Moussa Dadis Camara au bercail, est fâché parce que les circonstances de la fusillade du pasteur pro-Dadis, Michel Loua ne sont toujours pas élucidées par les autorités de la transition.
La piste d’un règlement de compte entre pro-Dadis est plausible. Le pasteur était gardé dans une gendarmerie dirigée par des pro-Dadis. Pendant sa détention, il aurait «trop bavardé» en donnant des noms de présumés complices du coup d’Etat en préparation. Il fallait empêcher un procès qui aurait poussé au grand déballage.
Le pasteur n’avait jamais toléré ce qu’il considérait comme une injustice contre Dadis qui est forcé à l’exil alors que celui qui a le plus profité de son pouvoir à savoir Sékouba Konaté est accepté par les Guinéens et la communauté internationale.
Le pasteur Loua s’est engagé dans la lutte pour le retour de Dadis avec un soutien limité au sein de l’armée. Le commandant Claude Pivi, Ministre d'Etat chargé de la sécurité présidentielle, qui soutenait le retour de Dadis en Janvier 2010 a déposé sa kalachnikov depuis un certain temps. Il est aujourd’hui préoccupé à gérer le budget que président de la transition, le général Sékouba Konaté a bien voulu mettre à sa disposition. – AfricaLog.com