Les violents incidents qui ont secoué Conakry le 27 septembre 2011 ont fait de nombreuses victimes, rapporte un communiqué conjoint du CICR et de la Croix-Rouge Guinéenne (CRG).
Dans un effort coordonné, mettant en œuvre un plan d'urgence, la CRG et le CICR ont assisté les blessés. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a visité les centaines de personnes interpellées.
«Les volontaires de la Croix-Rouge Guinéenne ont pu, rapidement et sans grande entrave, fournir les premiers soins et transporter les blessés les plus graves dans les structures sanitaires de référence» souligne Abdoulaye 2 Diallo, le Secrétaire Exécutif de la CRG qui donne par ailleurs, le chiffre de «60 volontaires, appuyés par 7 ambulances ont été mobilisés dans les différents quartiers de la capitale.»
La plupart des blessés ont été amenés à l'hôpital national de Donka et à l'hôpital militaire situé au camp "Almamy Samory Touré". Deux structures hospitalières qui avaient récemment bénéficié de «donations du CICR en matériel médical, pour une meilleure prise en charge des blessés.»
Le CICR a eu accès aux personnes interpellées en relation avec ces événements dès le 27 septembre, c'est-à-dire le jour-même de la manifestation du "collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition."
Les délégués dépêchés par le CICR ont pu apprécier le traitement et les conditions de détention des détenus dont une vingtaine a pu entrer en contact avec la famille. Ceux parmi les détenus qui nécessitaient un suivi médical, l'accès à des soins a été facilité. Le CICR a également remis une assistance ponctuelle pour faire face aux besoins immédiats des personnes détenues.
D'après la Cheffe de la délégation du CICR à Conakry, Mme Denise Duran,«L'accès à toutes les personnes arrêtées suite à des violences de ce type est une priorité pour le CICR»
Les 28, 29 et 30 septembre, ces visites se sont poursuivies. Au total, le CICR a visité plusieurs centaines de personnes arrêtées.
Source : CICR/CRG
AfricaLog.com