Née du refus du Président Alpha Condé de mettre en exécution le “deal” signé entre les deux tours de la présidentielle de 2010, la crise entre Alpha Condé et le leader du (Parti de l’Espoir et du Development National (PEDN) a pris une autre tournure après ce qui est considéré par certains comme “l’humiliation” du 15 novembre, lorsque le Professeur Alpha Condé a invité “lui-même” les leaders politiques pour une rencontre au palais et a “oublié” l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté de la liste.
Frustré, Lansana Kouyaté a promis le «déballage pédagogique» sur la place publique de l’accord signé entre «le PEDN et le Président-candidat du RPG [Alpha Condé]».
Lansana Kouyaté précise que l’accord signé qui stipule le partage de la gestion des affaires du pays entre le Président Alpha Condé et son ancien allié est gardé dans un «coffre-fort».
Après la victoire, le président a dit qu’il n’ya «pas de gâteau à partager» dans son pays.La question de la survie politique du leader du PEDN suscite assez d’intérêts.
L’ancien premier ministre Jean Marie Doré a récemment «claqué la porte» de l’Alliance «centriste» ADP qu’il formait avec Lansana Kouyaté et d’autres leaders considérés comme des poids légers pour se jeter «dans les bras» du Président Alpha Condé.
Lansana Kouyaté qui ne pouvait pas ramer dans l’alliance ADP sans des alliés de tailles s’est repositionné, se rapprochant de l’opposition «radicale», le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition. Il vient d’obtenir le soutien du Collectif pour sa «tournée ordinaire de prise de contact avec les militants de son parti» dans son fief électoral en Haute Guinée.
Le leader du PEDN, Lansana Kouyaté a décidé de foncer malgré l’interdiction de la «réception pacifique» par les autorités. Que va-t-il se passer? Intrigue!
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